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L'offre de formation Conservation-restauration

La mention Conservation-restauration des biens culturels (CRBC) spécialité Œuvres sculptées a pour objet de préparer en cinq ans les élèves à la pratique effective des traitements de conservation-restauration selon les critères déontologiques définis par les instances professionnelles et en concertation avec le comité scientifique du cursus. La formation initie à l’étude historique, scientifique et technique d’un bien culturel en volume à partir de son histoire, de l’évaluation de ses matériaux constitutifs, de sa mise en œuvre et des problèmes de restauration-conservation à résoudre. La notion d’« œuvre sculptée » est entendue dans un sens large : de l’artefact artistique en passant par l’objet ethnographique jusqu’à la production industrielle (maquette du musée de la Marine, fossile, préparation anatomique du musée de l’Homme, vierge à l’enfant, etc.). La spécialisation Œuvres sculptées désigne tout le patrimoine en volume (artistique, scientifique, technique ou naturel), du fossile en passant par la statuaire polychromée jusqu’aux œuvres contemporaines. Des locaux équipés spécifiquement accueillent des promotions à effectif réduit.

Les objectifs pédagogiques

La mention Conservation-restauration des biens culturels (CRBC) spécialité Œuvres sculptées a pour objet de préparer en cinq ans les élèves à la pratique effective des traitements de conservation-restauration selon les critères déontologiques définis par les instances professionnelles et en concertation avec le comité scientifique du cursus. La formation initie à l’étude historique, scientifique et technique d’un bien culturel en volume à partir de son histoire, de l’évaluation de ses matériaux constitutifs, de sa mise en œuvre et des problèmes de restauration-conservation à résoudre. La notion d’« œuvre sculptée » est entendue dans un sens large : de l’artefact artistique en passant par l’objet ethnographique jusqu’à la production industrielle (maquette du musée de la Marine, fossile, préparation anatomique du musée de l’Homme, vierge à l’enfant, etc.). La spécialisation Œuvres sculptées désigne tout le patrimoine en volume (artistique, scientifique, technique ou naturel), du fossile en passant par la statuaire polychromée jusqu’aux œuvres contemporaines. Des locaux équipés spécifiquement accueillent des promotions à effectif réduit.

Les biens, supports de l’enseignement en conservation-restauration, sont choisis de manière à présenter un large éventail de difficultés, tant en ce qui concerne leurs matériaux constitutifs que la variété des problèmes à résoudre. Ils proviennent essentiellement de collections publiques (musées, monuments historiques, Fonds national d’art contemporain et fonds régionaux d’art contemporain). Les interventions, prudentes, toujours justifiées et contrôlées scientifiquement, sont systématiquement soumises pour approbation au conservateur de l’institution concernée.
La pédagogie est organisée comme un laboratoire de recherche : elle s’appuie sur des biens en cours de restauration et à partir desquelles sont abordés les problèmes relevant des disciplines de l’histoire de l’art et des collections, de la conservation-restauration, de l’étude des matériaux. Sont abordées également les questions relevant de la déontologie des choix d’intervention. En préalable à toute restauration, un travail d’observation et d’étude est mené afin de parvenir à une fine connaissance de l’artefact et à la mise en place d’une méthodologie de recherche. Les élèves travaillent dès le début de leur formation avec des conservateurs et responsables de collections, artistes, historiens de l’art, conservateurs-restaurateurs, ingénieurs intervenants sur des questions de chimie appliquée, chercheurs de départements de géologie et de pharmacie et en concertation avec les laboratoires des musées nationaux et des monuments historiques.

Le questionnement est permanent et chaque solution est expérimentée dans un aller-retour entre pratique et théorie. L’usage des nouveaux outils issus des recherches technologiques avancées, comme le laser pour les techniques de nettoyage ou le Computer Tomography Scan pour l’imagerie 3D de la structure interne d’un matériau, renforce le haut niveau de compétence.

Les connaissances et compétences à acquérir

Le conservateur-restaurateur est un professionnel dont le rôle fondamental est de préserver les biens culturels au bénéfice des générations présentes et futures. Il contribue à leur compréhension dans le respect de leur signification esthétique et historique et de leur intégrité physique. Il a pour mission l’examen diagnostic, les traitements de conservation-restauration du bien culturel et la documentation de ces interventions qui lui permet de formuler des mesures de conservation préventive afin d’éviter de nouvelles dégradations.

La conservation-restauration nécessite une connaissance large des différents types de matériaux employés par les artistes et leur action dans le temps : bois, carta-pesta, couches picturales, cire, ivoire, pierre, plâtre, stuc, terre crue, terre cuite, plastique, matériaux composites, etc.

La profession de conservateur-restaurateur requiert aussi des compétences dites « transversales » : méthode de travail, rigueur et minutie des gestes, autonomie dans l’action, souci de la déontologie des actes, capacités rédactionnelles et aptitudes à l’analyse critique.
À l’issue de la formation, l’élève en conservation-restauration doit être en mesure de :

  • concevoir, proposer et mettre en œuvre toute intervention sur un artefact selon des principes de réversibilité, de stabilité, de compatibilité et d’intervention minimale ;
  • identifier les matériaux constitutifs de l’artefact, leur technique, leurs conditions de vieillissement et d’altération ;
  • opérer des traitements de nettoyage, de dé-restauration, de retouche et de réintégration en fonction des matériaux ;
  • élaborer une documentation sur l’ensemble des travaux (historique, recherche appliquée, diagnostics et traitements, évaluations) ;
  • évaluer les conditions environnementales, dresser des constats d’état de conservation pour proposer un diagnostic et un traitement, contribuer à la mise en place d’un plan de conservation préventive ;
  • concevoir des programmes de prévention des dégradations et de surveillance des conditions matérielles de conservation des biens.